L’approche transversale de la culture promue par Diversum ouvre un nouveau champ de responsabilités et d’opportunités.
Un champ de responsabilités car elle place la culture comme un écosystème riche de sa diversité. Cette reconnaissance complète la notion de développement durable, en soulignant que l’environnement de l’homme ne se réduit pas à la nature : il est à la fois naturel, culturel et social.
L’approche transversale de la culture est aussi et bien sûr un champ d’opportunités. Elle met en valeur des flux créateurs de richesse qui jusqu’à présent n’étaient pas suffisamment identifiés.
La diversité culturelle : un nouveau moteur de l’économie, s’appuyant sur deux logiques qui se renforcent l’une l’autre
Il s’agit d’abord de tous les processus économiques qui conduisent à adapter les biens et les services aux spécificités de chaque culture pour autant que ces spécificités soient respectueuses d’un socle universel. Le premier axe du moteur de la diversité culturelle est horizontal ou géographique.
Le deuxième axe du moteur économique que représente la diversité est formé par le potentiel immense que constitue l’enrichissement culturel des produits, quel que soit le secteur d’activité (axe vertical). Cette voie paraît d’autant plus porteuse d’avenir qu'elle est compatible avec une utilisation plus sobre en ressources naturelles. Valoriser culturellement les biens et les services revient en effet à puiser dans des matériaux qui sont essentiellement symboliques.
C’est la combinaison de ces deux axes, à savoir adaptation à la diversité et valorisation des biens et des services par le culturel, que Diversum a proposé de désigner en 2011 sous le terme d’économie mauve.
Un premier document de référence
« L'économie mauve : un objectif, une opportunité » (PDF, 215 ko)